Vous avez probablement déjà entendu le mot « permaculture », que ce soit en naviguant sur internet à la recherche de nouvelles techniques ou auprès de vos amis tout aussi pouces verts que vous. C’est un concept de plus en plus populaire, mais bien que vous en entendiez parler, vous ne savez pas en quoi cela consiste? Avec cet article, vous allez enfin comprendre ce que c’est et, surtout, posséder les connaissances nécessaires pour le pratiquer vous-mêmes!
Qu’est-ce que ça mange en hiver?
Selon le dictionnaire Larousse, la permaculture serait un « mode d’agriculture fondé sur les principes de développement durable, se voulant respectueux de la biodiversité et de l’humain et consistant à imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels. » En d’autres termes, c’est la création d’un écosystème autosuffisant, basé sur la nature et l’équilibre entre le végétal, l’animal et l’humain. Les techniques développées permettent de ne pas perturber les interactions de l’écosystème : tout se fait de manière naturelle.
À la base, c’est une philosophie développée par Bill Millison, biologique, et David Holmgren, essayiste, qui se sont inspirés des travaux du philosophe japonais Masanobu Fukuoka. Elle vous permet de développer des environnements, par vous-mêmes, qui sont non seulement autonomes, mais aussi durables en s’inspirant de la nature elle-même.
Les techniques de la permaculture
Votre potager doit, avant toute chose, répondre à ses propres besoins. En le créant en vous basant sur les techniques de la permaculture, vous favorisez un environnement écologique, qui respecte la nature. Il est donc nécessaire d’utiliser les techniques suivantes :
– Observez votre environnement. Non seulement quels types de plantes poussent dans votre jardin, mais quels insectes y vivent? Qu’est-ce qui est exposé au soleil? Combien de temps?
– Lors de la sélection de vos légumes et végétaux, regroupez celles qui ont des besoins similaires. Pensez en fonction de la relation qu’elles vont avoir entre elles.
– Placez les plus grandes plantes de manière à faire de l’ombre aux petites plantes, plus fragiles à l’exposition au soleil. Vous pouvez dessiner votre projet, avant de le concrétiser. Vous aurez ainsi un plan détaillé des emplacements idéaux pour vos végétaux et légumes.
– Faites des zones de terre surélevée de 15 à 30 centimètres par rapport au sol. Cependant, prenez-en notre qu’en permaculture, vous ne devez ni retournée ni bêchée la terre. L’aérer est tout de même permis.
– Étalez du paillis. Vous évitez la propagation de mauvaises herbes au sein de votre jardin, mais un autre élément important : vous limiterez l’évaporation de l’eau.
– Puisque la permaculture se base sur l’autosuffisance de l’écosystème, optimisez chaque élément, que ce soient les interactions entre chaque élément de votre jardin, le recyclage de l’eau (vous pouvez récupérer les eaux de pluie et l’utiliser pour l’arrosage) ou préparer votre propre compost (avec les déchets produits par votre jardin et issus de votre foyer).
– Préservez la biodiversité est le point le plus important. C’est celui qui englobe le tout.
En suivant les techniques de la permaculture, vous ne passerez plus autant de temps à préserver votre jardin ou même à son entretient, puisqu’il s’autosuffit. Vous économisez en temps et les dépenses. De plus, en les appliquant, vous obtiendrez une gratification personnelle : elles sont respectueuses de l’environnement. Non seulement vous en bénéficiez, mais vous prenez soin de notre précieuse Terre.